Le souffle chaud d’un vent gonfle nos vêtements, malmène nos voiles et soulève le désert par poignées. Nous marchons, lentement, dans le sable brûlant après avoir découvert les tours du silence, dakhma, au sommet desquelles les zoroastriens étaient assis, sans vie, pour être dévorés par les rapaces et ainsi ne souiller ni la terre ni le feu. Le soleil couchant caresse l’immensité, empourpre le ciel et embrase les rares nuages. Saisis par le spectacle, à l’abri du reste du monde, nous savourons l’espace de ce silence qui semble infini.